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Rares et superbes photographies en couleur d’avant et après le Jour J, en 1944 _ s2

Il n’y a aucun mystère sur pourquoi des images de violence incessante surgissent à l’esprit lorsqu’on entend le terme trompeusement simple “Jour J”. Nous avons tous vu – en photos, films, vieux actualités – ce qui s’est passé sur les plages de Normandie (codénommées Omaha, Utah, Juno, Gold et Sword) lorsque les Alliés ont déclenché une attaque historique contre les défenses allemandes le 6 juin 1944.

Mais dans des photos en couleur prises avant et après l’invasion, le photographe de LIFE, Frank Scherschel, a capturé d’innombrables autres scènes moins connues de la préparation à l’assaut et des semaines exaltantes qui ont suivi : des troupes américaines s’entraînant dans de petites villes anglaises ; la campagne française, incroyablement luxuriante après le paysage spectral des têtes de plage ; l’accueil que les soldats américains ont apprécié en route vers la capitale ; la libération joyeuse de Paris elle-même. 

Présentées ici, dans une couleur magnifiquement restaurée, les photos de Scherschel – dont la plupart n’ont jamais été publiées dans LIFE – semblent à la fois profondément familières et d’une manière ou d’une autre totalement, vivement nouvelles.

Les troupes et les civils passent le temps sur la Tamise au printemps de 1944.

 

Des fleurs étaient en train de fleurir partout, et partout les gens attendaient les nouvelles d’Angleterre. C’était comme si toute la nation se tenait sur la pointe des pieds, tendant l’oreille pour entendre le grondement des canons.

 

Les ingénieurs de combat américains prennent un repas au sommet de boîtes de munitions stockées en prévision de l’invasion imminente du Jour J, mai 1944.

 

Un caporal américain empile des bidons d’essence en préparation de l’invasion imminente de la France, à Stratford-upon-Avon, Angleterre, mai 1944.

 

Une petite ville en Angleterre au printemps 1944, peu de temps avant le Jour J.

 

Un aumônier de l’armée américaine s’agenouille aux côtés d’un soldat blessé pour administrer l’Eucharistie et les derniers sacrements, France, 1944.

 

Des magazines éparpillés parmi les décombres de la ville lourdement bombardée de Saint-Lô, Normandie, France, été 1944.

 

Un équipage de char américain fait une pause en traversant la ville d’Avranches, Normandie, été 1944.
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“Nous pensions que ça allait être un carnage, mais ce ne l’était pas. Pour vous montrer à quel point c’était facile, j’ai mangé ma tablette de chocolat. À chaque autre mission opérationnelle, je transpirais tellement que le chocolat qu’ils nous donnaient fondait dans ma poche de poitrine.” — Frank Scherschel décrivant ses expériences de photographie de l’invasion de Normandie depuis l’air, avant de rejoindre les troupes alliées se dirigeant vers l’intérieur des terres. Ci-dessus : des GIs fouillent des maisons en ruines dans l’ouest de la France après le Jour J.

 

Vue des ruines du Palais de Justice dans la ville de St. Lo, France, été 1944. Le cadre métallique rouge au premier plan est ce qu’il reste d’une échelle de pompiers anéantie.

 

“Tout le monde civilisé aime la France et Paris. Les Américains partagent cet amour avec une intimité particulière née de la parenté de nos révolutions, de nos idées et de nos alliances dans deux grandes guerres.” – LIFE sur la relation entre les États-Unis et son allié européen de longue date.

 

Le long de la côte française, juin 1944.

 

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De Jour J à Noël 1944, les prisonniers de guerre allemands ont été envoyés dans des centres de détention américains à un rythme de 30 000 par mois. Ci-dessus : soldats allemands capturés, juin 1944.

 

Travaux de maintenance sur un avion américain P-47 Thunderbolt sur un aérodrome improvisé dans la campagne française, été 1944.

 

Un couple français partage du cognac avec l’équipage d’un char américain, nord de la France, été 1944.

 

Un avion de chasse P-38 se trouve en arrière-plan tandis que le pilote arrive dans un véhicule allemand capturé, France, 1944.

 

Offices religieux sous la lumière tamisée du soleil, France, 1944.

 

Des camions de l’armée américaine (notez le cycliste qui fait de l’auto-stop) défilent sur les Champs-Élysées le lendemain de la libération de Paris par les troupes françaises et alliées, en août 1944.

 

Des Français transportent des drapeaux britanniques et américains peints pour les utiliser dans un défilé, à l’été 1944.

 

Des chars sous l’Arc de Triomphe à Paris lors des célébrations de la libération, en août 1944.

 

“Paris est comme une épée magique dans un conte de fées – une puissance éclatante entre les mains à qui elle appartient légitimement, entre d’autres mains, du clinquant et du plomb. Chaque fois que la Ville Lumière change de mains, la civilisation occidentale ajuste son équilibre politique. Il en a été ainsi pendant sept siècles ; il en a été ainsi en 1940 ; il en a été ainsi la semaine dernière.” – LIFE après la libération de la capitale française en août 1944.

 

Général français libre et gouverneur militaire de la capitale française, Pierre Koenig, à gauche, photographié lors des cérémonies organisées le lendemain de la libération de Paris, en août 1944.

 

Célébrations à Paris après la libération de la ville, en août 1944.

 

Les troupes américaines se tiennent aux côtés d’un monument de la Première Guerre mondiale orné de drapeaux français après que la ville (emplacement exact inconnu) a été libérée des forces d’occupation allemandes, à l’été 1944.

(Frank Scherschel—Time & Life Pictures/Getty Images)

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