Arc de Triomphe.

Au cours de la première semaine de septembre 1914, les Allemands étaient à trente kilomètres de la cathédrale de Notre-Dame de Paris. Les armées françaises et britanniques se livrèrent à de violents combats contre les Allemands lors de la première bataille de la Marne, qui les repoussa. Pourtant, Parish resta dangereusement proche des lignes de front pendant une grande partie de la Grande Guerre.

Une fois la guerre déclenchée, la vie trépidante de la ville s’est brusquement arrêtée, les hommes étant mobilisés et envoyés au front. À leur place, les épouses, les filles, les sœurs et les mères ont comblé le manque de main-d’œuvre.

De nombreux commerces ont fermé, mais ceux qui vendaient de la nourriture et d’autres produits de première nécessité sont restés ouverts. Plusieurs grands hôtels parisiens, privés de clients et d’une grande partie de leur personnel, se sont transformés en hôpitaux.

Afin de ruiner l’économie et l’armée française, de réduire sa population et, en bref, de paralyser son moral ainsi que sa capacité à continuer la guerre, les Allemands ont bombardé Paris sans tenir compte du fait que la plupart des victimes étaient des civils.

L’attentat a réussi à provoquer juste ce qu’il fallait de terreur ; le ministre français de l’Intérieur n’a pu empêcher les responsables gouvernementaux de fuir Paris qu’en les menaçant de lourdes sanctions.

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Sacs de sable de protection de Paris

Rubans de masquage sur vitres (protection contre les explosions).

C’est à cette époque que les sacs de sable commencent à faire leur apparition dans le paysage parisien. Pour protéger ses monuments célèbres des bombardements et des éclats d’obus, la population de la ville dresse des piles de sacs de sable, stocke les œuvres d’art importantes dans un endroit sûr, retire les vitraux des cathédrales et autres édifices.

Une autre méthode de protection innovante consistait à renforcer les fenêtres avec des treillis de ruban adhésif, mais son efficacité contre l’explosion n’a jamais été testée. Néanmoins, elle offrait une sorte de protection psychologique contre le sombre contexte de la guerre.

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La ville était régulièrement bombardée par des canons allemands à longue portée et des zeppelins. L’un des canons les plus célèbres s’appelait « Le canon de Paris » et fut spécialement construit pour bombarder Paris à une distance jamais atteinte auparavant, d’environ 121 km.

Les canons de Paris furent déplacés vers leurs emplacements près des lignes de front allemandes sur des voies ferrées et effectuèrent successivement un bombardement intermittent de Paris sur une période d’environ 140 jours, à partir de mars 1918.

Les canons de Paris tuèrent environ 250 Parisiens et détruisirent un certain nombre de bâtiments, mais ils n’affectèrent pas sensiblement le moral des civils français ni le cours général de la guerre.

Le nom de Grosse Bertha, appliqué par dérision aux canons des Parisiens bombardés, s’applique plus justement aux obusiers de 420 millimètres utilisés par l’armée allemande pour pilonner les forts belges en août 1914, au début de la guerre.

Sacs de sable de protection de Paris

Notre-Dame de Paris.

Sacs de sable de protection de Paris

Fontaine Carpeaux.

Sacs de sable de protection de Paris

Magasins utilisant des rubans de masque.

Sacs de sable de protection de Paris

Sacs de sable de protection de Paris

Sacs de sable de protection de Paris

Sacs de sable de protection de Paris

Colonne Vendôme.

Sacs de sable de protection de Paris

Sacs de sable de protection de Paris

Sacs de sable de protection de Paris

Sacs de sable de protection de Paris

Sacs de sable de protection de Paris

Sacs de sable de protection de Paris

Arc de Triomphe du Carrousel.

Sacs de sable de protection de Paris

Le Louvre.

Sacs de sable de protection de Paris

Une autre vue de Notre Dame de Paris.

Sacs de sable de protection de Paris

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Sacs de sable de protection de Paris

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Sacs de sable de protection de Paris

Sacs de sable protégeant la cathédrale d’Amiens.

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(Crédit photo : Bibliothèque Nationale de France).