La Première Guerre mondiale, aussi appelée Grande Guerre, fut l’un des conflits les plus meurtriers de l’histoire de l’humanité. Elle dura de 1914 à 1918 et impliqua des millions de soldats et de civils du monde entier.
Cependant, cet article a apporté un nouvel éclairage sur le conflit en présentant de rares photographies en couleur de l’époque.
L’article présente une série de photographies époustouflantes qui capturent l’essence de la Première Guerre mondiale.
Les couleurs donnent vie à la boue, au sang et à la dévastation de la guerre et offrent un aperçu de la vie quotidienne de ceux qui l’ont vécue.
L’un des aspects les plus frappants de ces photographies est l’humanité qu’elles capturent. On y voit des soldats s’efforcer d’être normaux face à l’objectif, partageant un moment de légèreté au milieu du chaos de la guerre. On y voit de nouvelles recrues vaquer à leurs occupations quotidiennes, malgré la menace constante de la violence et de la mort.
Ces images nous rappellent que ceux qui ont combattu pendant la guerre n’étaient pas seulement des combattants anonymes et sans visage, mais de vraies personnes avec des familles, des espoirs et des rêves.

Des soldats sénégalais servant dans l’armée française se reposent près du front occidental en Alsace.
L’Autriche-Hongrie imputa la responsabilité à la Serbie et déclara la guerre le 28 juillet. La Russie prit la défense de la Serbie et, le 4 août, des alliances défensives avaient été conclues entre l’Allemagne, la France et la Grande-Bretagne.
Le front de l’Est était plus fluide, mais aucun des deux camps ne parvenait à obtenir un avantage décisif, malgré une série d’offensives coûteuses.
Les tentatives de contourner l’impasse ont entraîné une extension des combats au Moyen-Orient, dans les Alpes, dans les Balkans et dans les colonies d’outre-mer, entraînant la Bulgarie, la Roumanie, la Grèce et d’autres pays dans la guerre.

Des mitrailleurs français installent une position au milieu des ruines lors de la bataille de l’Aisne en France.
Libérée du front de l’Est, l’Allemagne lance une offensive à l’ouest en mars 1918, espérant remporter une victoire décisive avant l’arrivée en nombre important des troupes américaines.
Cet échec laissa l’armée impériale allemande épuisée et démoralisée, et lorsque les Alliés lancèrent l’offensive en août 1918, ils ne purent arrêter l’avancée.
L’ armistice du 11 novembre 1918 met fin aux combats, tandis que la conférence de paix de Paris impose divers accords aux puissances vaincues, le plus connu étant le traité de Versailles.
La dissolution des empires russe, allemand, austro-hongrois et ottoman a donné lieu à la création de nouveaux États indépendants, parmi lesquels la Pologne, la Tchécoslovaquie et la Yougoslavie.
L’incapacité à gérer l’instabilité résultant de ce bouleversement durant l’entre-deux-guerres a contribué au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale en septembre 1939.

Des soldats observent le cratère de 45 mètres de profondeur laissé par la détonation de 21 tonnes d’explosifs par les Britanniques sous les positions allemandes près de Messines, en Flandre-Occidentale. L’une des plus grandes explosions non nucléaires de l’histoire, la déflagration a tué 10 000 soldats et a été entendue jusqu’à Dublin.
Les estimations varient, mais on estime qu’entre 8,5 et 10 millions de soldats ont péri pendant la guerre, ainsi que 7 millions de civils. Au total, la guerre a fait plus de 16 millions de morts et 20 millions de blessés.
Les combats se caractérisaient par une guerre de tranchées brutale, où les soldats étaient constamment confrontés à des tirs d’artillerie, de mitrailleuses et à des attaques au gaz toxique. Les conditions difficiles des tranchées étaient également à l’origine de maladies et d’affections généralisées.

Un ouvrier algérien à Noyo, en France, après la retraite des Allemands.
La guerre a également eu un impact significatif sur les populations civiles, de nombreuses personnes étant prises entre deux feux et soumises à des bombardements et à d’autres formes de violence.
La guerre a également eu un impact significatif sur les familles et les communautés, des millions de personnes dans le monde ayant perdu des êtres chers et étant confrontées aux conséquences du conflit.

Un ouvrier d’Indochine à Soissons, France.
Des soldats français d’Afrique préparent un repas sur le front occidental.
Une fille tient une poupée à côté de l’équipement des soldats à Reims, en France.
Des soldats français du 370e régiment d’infanterie mangent de la soupe pendant la bataille de l’Aisne.
Un officier français inspecte les barbelés autour des positions françaises à Soissons.
Des soldats français fouillent les décombres d’un bâtiment détruit à Reims, en France.
Soldats et chevaux français dans le cloître de l’abbaye de Saint-Jean-des-Vignes à Soissons, fortement endommagé par des tirs d’artillerie.
Médecins, infirmières et personnel médical devant l’hôpital de campagne 55 à Bourbourg, France.
Soldats bambaras sénégalais servant dans l’armée française à Balschwiller, en Alsace.
Un camp en Égypte de travailleurs du Corps de travail sino-britannique recrutés pour participer à la campagne au Moyen-Orient.

Des soldats sénégalais de l’armée française font la queue pour déjeuner à Saint-Ulrich, en France.

Un avant-poste français près du front à Hirtzbach, en Alsace.

Un groupe de gardes-frontières suisses derrière une clôture entre la Suisse et la France.
Des soldats français camouflent un canon ferroviaire de 370 mm près du front occidental.
Les pompiers tentent d’éteindre un incendie déclenché par le bombardement allemand de Dunkerque, en France.
Un soldat français observe depuis une position sur le front occidental en Alsace.
Soldats français à Hirtzbach, en Alsace.
Un garde algérien sur un pont à Pommiers, France.
Un vendeur de journaux à Reims, en France.
Des soldats français lisent des journaux dans un kiosque à Rexpoede, Calais.
Un soldat français mange une miche de pain à Reims, en France.
Des soldats français se tiennent sur une voie ferrée à voie étroite dans un champ de bataille ravagé par l’artillerie en Flandre occidentale.
Soldats blessés du champ de bataille près de Laffaux à l’hôpital Saint-Paul de Soissons, France.
Un cimetière militaire français sur une colline de la ville de Moosch, en Alsace.
Vue de Verdun après 8 mois de bombardements, septembre 1916. (Photo de la collection R. Schultz).
Des artilleurs français reçoivent une instruction, 1916. (Photo de TopFoto).
Un soldat français équipé d’un dispositif d’écoute acoustique capable de suivre les avions sur le front occidental. (Photo de la collection R. Schultz).

L’épave d’un char allemand, détruit lors d’une bataille sur le front occidental. (Photo de R. Schultz).
Un soldat en uniforme avec trois médailles se tient à côté d’un canon à Paris en 1918. Sa jambe gauche a été remplacée par un membre artificiel. (Photo de la collection R. Schultz).
Trois soldats observent un champ de bataille où des chariots sont renversés et détruits et où des cratères percent la boue.
Le capitaine Benjamin H Geary VC, 1er bataillon, East Surrey Regiment, transporté sur une civière par des porteurs de prisonniers à Achiet-le-Petit. 21 août 1918.
Une photo poignante montre les funérailles du sergent Henry Nicholas, VC, pendant la Première Guerre mondiale, en France

20e Batterie d’artillerie de campagne canadienne, Neuville St. Vaast, avril 1917. Les chevaux sont trempés et chargés de matériel.

Des soldats allemands à bord d’un char portant l’inscription « Escapade » sur le flanc. Trois d’entre eux sont assis sur le toit, tandis qu’un autre se penche par la fenêtre.

Des religieuses déposent des couronnes dans un champ de fosses communes.

Soldats à la bataille de Verdun. L’un d’eux est assis dans la boue tandis que d’autres aident les blessés.

Un cratère d’obus gigantesque, de 75 mètres de circonférence, Ypres, Belgique, octobre 1917.