Avant et Maintenant : Des Photos Incroyables Montrent la France Pendant la Seconde Guerre Mondiale et Aujourd’hui
Rien ne met mieux en valeur l’impact réel de la Seconde Guerre mondiale que les photos des lieux de combat. S’il peut être difficile d’imaginer ces scènes avec des images prises à l’époque moderne, un photographe du nom de Falcon® Photography sur Flickr a trouvé une astuce pour fusionner des photos d’hier et d’aujourd’hui de la France pendant la Seconde Guerre mondiale, donnant vie à la vie pendant le conflit.
83e division d’infanterie

Hier et aujourd’hui – 1944/2017 : La 83e division d’infanterie participa pour la première fois au combat pendant la Seconde Guerre mondiale en 1944. Ses membres participèrent au débarquement du jour J, arrivant sur Omaha Beach et progressant vers l’intérieur des terres. La division participa à la bataille de Saint-Malo et, le 25 septembre 1944, avait pris le Luxembourg.
Après son avancée vers la ligne Siegfried, le 83e régiment participa à la bataille de la forêt de Hürtgen et à la bataille des Ardennes, avant de traverser le Rhin dans le cadre de l’opération Grenade et de s’emparer de Neuss. En avril 1945, il tomba sur Langenstein-Zwieberge, un camp annexe de Buchenwald, et le libéra aux côtés de la 8e division blindée américaine.
Les Allemands au Havre

Hier et aujourd’hui – 1942/2018 : L’occupation allemande du Havre débuta en 1940 et dura jusqu’au lancement de l’opération Astonia par les Alliés. La ville était d’une importance capitale pour l’ennemi, qui y installa une base navale en prévision de l’invasion du Royaume-Uni, baptisée Opération Otarie. Cette mission n’eut jamais lieu, les troupes étant envoyées sur le front de l’Est pour l’opération Barbarossa, l’invasion de l’Union soviétique.
Le Havre a été bombardé 132 fois par les Alliés au cours de la Seconde Guerre mondiale, les pires raids aériens ayant eu lieu avant l’opération Astonia, qui a finalement conduit à la libération de la ville. Au total, le conflit a fait des dizaines de milliers de victimes civiles, et d’innombrables bâtiments et champs ont été détruits.
Libération de Renée

Hier et aujourd’hui – 1944/2017 : Rennes tombe aux mains des Allemands peu après la bataille de France et reste sous leur contrôle jusqu’en août 1944. Tout au long de la bataille de Normandie, la ville est soumise à de nombreux raids aériens alliés, qui causent de graves dommages.
Après la libération d’Avranches, Rennes est encerclée par les troupes américaines et les membres des Forces françaises de l’intérieur (FFI), ce qui incite le général Paul Hausser de la 7e armée allemande à ordonner une évacuation.
Prisonniers allemands à Juno Beach

Hier et aujourd’hui – 1944/2017 : Le plus grand débarquement amphibie de la Seconde Guerre mondiale, les efforts alliés du jour J ont entraîné un certain nombre de pertes allemandes : 23 000 morts et 67 000 blessés en Normandie.
Les Allemands tardèrent à se rendre, ce qui entraîna une augmentation du nombre de prisonniers de guerre (PG) après le Jour J, à mesure que les forces alliées progressaient vers l’intérieur des terres. On rapporte que le 9 juin 1944, 4 000 PG avaient été capturés, un chiffre qui augmenta progressivement jusqu’à 200 000 à la fin de la campagne de Normandie.
Naufrage du HMS Fury

Hier et aujourd’hui – 1944/2017 : Le 21 juin 1944, le HMS Fury (H76), un destroyer de classe F construit pour la Royal Navy, heurta une mine au large de Juno Beach. Il fut alors décidé de le remorquer jusqu’à l’un des ports temporaires britanniques d’Arromanches-les-Bains. Durant le voyage, il heurta plusieurs navires, dont un cargo et un navire de munitions, avant d’être rejeté à terre.
Après avoir été renfloué et renvoyé au Royaume-Uni, le Fury a été déclaré perte totale constructive et mis au rebut.
82e division aéroportée en France

Hier et aujourd’hui – 1944/2017 : La 82e division aéroportée a participé à presque toutes les offensives majeures sur le théâtre européen pendant la Seconde Guerre mondiale. Rebaptisée deux mois seulement après l’attaque japonaise sur Pearl Harbor, les parachutistes ont participé à l’opération Husky et à Utah Beach lors du débarquement du Jour J.
Au fur et à mesure que la guerre progressait, la 82e division fusionna avec d’autres pour former la Première armée aéroportée alliée, sur ordre du général Dwight D. Eisenhower. Sous cette appellation, elle fut parachutée aux Pays-Bas dans le cadre de l’opération Market Garden, après quoi elle affronta les Allemands lors de la bataille de la crête d’Elsenborn, l’engagement le plus septentrional de la bataille des Ardennes. Elle entra ensuite en Allemagne, où elle resta après la capitulation du pays.
Mémorial de la Grande Guerre de Carentan

Hier et aujourd’hui – 1944/2017 : Le Mémorial de la Grande Guerre de Carentan a été érigé en mémoire de ceux qui ont combattu et perdu la vie pendant la Première Guerre mondiale. Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, une plaque a été ajoutée en hommage aux victimes du conflit.
La bataille de Carentan fut un engagement entre les divisions aéroportées des armées américaine et allemande, dans le cadre de l’opération Overlord. Se déroulant du 10 au 14 juin 1944, elle vit la 101e division aéroportée repousser les forces allemandes, à court de munitions, après quoi la 2e division blindée repoussa victorieusement une contre-attaque.
Les capacités défensives du mur de l’Atlantique

Hier et aujourd’hui – 1944/2017 : La batterie d’Azeville faisait partie de l’impressionnant mur de l’Atlantique de l’armée allemande pendant la Seconde Guerre mondiale. Fortification défensive côtière s’étendant sur les régions côtières de l’Europe et de la Scandinavie occupées par l’Allemagne, sa construction a nécessité deux ans. La batterie d’Azeville, en particulier, était occupée par une garnison de 170 hommes, commandée par le capitaine Hugo Treiber.
Le 7 juin 1944, la 4e division d’infanterie américaine se retrouve bloquée le long des casemates de la batterie d’Azeville. Si le 22e régiment d’infanterie lance des assauts le lendemain, ils ne parviennent pas à empêcher les Allemands d’ouvrir le feu sur la position voisine de la batterie de Crisbecq, sur ordre de l’ Oberleutnant zur Zee Walter Ohmsen de la Kriegsmarine .
Occupation allemande du Mont-Saint-Michel

Hier et aujourd’hui – 1944/2017 : L’armée allemande a occupé le Mont-Saint-Michel tout au long de la Seconde Guerre mondiale, à partir de juin 1940. L’emplacement servait à la fois de poste d’observation et d’attraction touristique populaire, avec environ 325 000 touristes visitant la commune entre juillet 1940 et la fin de l’occupation ennemie.
Après le Débarquement, des centaines de soldats allemands se retirèrent vers des lieux comme le Mont-Saint-Michel. Le 1er août 1944, les forces alliées entrèrent dans la commune, au grand soulagement des habitants. Fait rare, elle fut libérée sans un seul coup de feu.
Lever le drapeau américain

Hier et aujourd’hui – 1944/2018 : Utilisée comme bunker par les soldats allemands pendant l’occupation de la France, la Cité d’Aleth à Saint-Malo et son canon Bofors de 40 mm furent détruits par un explosif. Suite à cela, les soldats américains plantèrent le drapeau américain sur le site, consolidant cette victoire contre les puissances de l’Axe.
Passer par-dessus la digue

Hier et aujourd’hui – 1944/2017 : Après le débarquement sur Utah Beach, le 8e régiment d’infanterie de la 4e division d’infanterie franchit la digue pour progresser vers l’intérieur des terres. Il réussit à remonter la plage grâce aux efforts de déminage des 237e et 299e bataillons du génie de combat.
Grâce à l’utilisation d’explosifs et de bulldozers, les 237e et 299e ont éliminé les obstacles dangereux de la plage qui se trouvaient entre l’eau et la digue, permettant ainsi aux forces américaines de se déplacer vers l’intérieur des terres.
Bunker du commandement des transmissions navales allemandes capturé

Hier et aujourd’hui – 1944/2017 : Alors que les forces alliées progressaient en France après le Jour J, elles s’emparèrent de plusieurs positions allemandes, notamment des bunkers tenus par le Commandement des transmissions navales. Si son quartier général était situé à Guernesey, dans la Manche, plusieurs avant-postes se trouvaient dans des zones stratégiques.
L’opération Cobra repousse les Allemands hors de Saint-Lô

Hier et aujourd’hui – 1944/2017 : La bataille de Normandie fut l’une des plus grandes offensives de la Seconde Guerre mondiale, et l’opération Cobra en faisait partie. Elle fut précédée par la bataille de Saint-Lô, qui perdit 95 % de la ville lors des raids aériens américains visant à repousser l’occupant allemand. L’ampleur des destructions et le nombre de victimes valurent à Saint-Lô le surnom de « ville martyre » et de « capitale des ruines ».
L’opération Cobra, lancée après la victoire de Saint-Lô, est considérée comme la mission qui a permis aux Alliés de percer la Normandie et d’assurer la libération de la France. Lancée par la Première armée américaine du lieutenant-général Omar Bradley, elle consistait en des assauts contre les positions allemandes. Coutances fut notamment libérée grâce aux efforts de la 4e division blindée.
Régiment commémoratif de la Chaudière du Canada

Hier et aujourd’hui – 1944/2017 : Le Régiment de la Chaudière du Canada fut mobilisé le 1er septembre 1939, jour de l’invasion allemande de la Pologne. Ses membres participèrent au débarquement du jour J le 6 juin 1944, arrivant sur la plage Juno. Le nombre total de victimes canadiennes ce jour-là s’élevait à 1 200, et un mémorial a depuis été érigé en mémoire de ceux qui périrent.
Easy Company en France

Hier et aujourd’hui – 1944/2017 : L’une des unités militaires les plus prolifiques de la Seconde Guerre mondiale, la Easy Company, 2e bataillon, 506e régiment d’infanterie parachutiste, 101e division aéroportée, a participé à plusieurs offensives majeures. Leurs actions ont été relatées dans la mini-série HBO, Band of Brothers (2001), produite par Tom Hanks et Steven Spielberg.
La Easy Company fut parachutée en Normandie le jour J, puis parcourut l’Europe, participant à l’opération Market Garden aux Pays-Bas et affrontant les Allemands lors de la sanglante bataille des Ardennes. C’est lors de cette dernière que survint son moment décisif : le siège de Bastogne.
Peu après la fin de la guerre, la Easy Company et l’ensemble du 506e régiment furent dissous. Parmi les soldats de la compagnie, 49 furent tués au combat.